recettes de cuisine avec des plantes sauvages

3 mars 2010

le dessert du fourneau



J'adore le Valais en toutes saisons: montagnes, plantes sauvages, vaches, raclette, accent du terroir, fromages divins, viande séchée, soleil, chalets, fondue, silence, panoramas spectaculaires, neige, marmottes, ski, balades, chant des oiseaux, vins, traces d'animaux, et vieux fourneaux traditionnels.


"Les fourneaux en pierre ollaire font partie de la richesse du patrimoine alpin.
Le pierre ollaire: pièce maîtresse de la grande chambre familiale, l’unique chambre chauffée, où l’on naissait, vivait et mourait. Ces fourneaux ornés de dates, d’armoiries, d’initiales et autres motifs décoratifs en disent long sur les Valaisans d’autrefois. Ils étaient presque toujours adossés à la cloison qui séparait la grande chambre de la cuisine, et c’est de là, de la cuisine, que l’âtre était alimenté, bûche après bûche. Souvent, ils recelaient une petite cavité fermée par une porte métallique; on y conservait au chaud la soupe ou la polenta.
Les blocs, il fallait en général monter bien haut pour les arracher à la montagne, puis les descendre dans la vallée en les traînant ou à dos d’homme. Quatre cents petits gisements sont recensés dans l’arc alpin, dont une nonantaine en Valais, tous à l’abandon.«La seule grosse carrière officielle du Valais, celle de Bagnes, sise à 1900 mètres d’altitude, fermera ses portes en 1927".

http://www.crans-montana-life.ch/data/pdf/43/77-78.pdf


Voici un dessert très simple, inspiré par ces magnifiques fourneaux valaisans. J'avais lu que certains habitants faisaient cuire des pommes dans la cachette du pierre ollaire.
Dans celui que je vous montre en premier, je n'ai pas osé y mettre mon plat à cuire, de peur d'y laisser des traces de sucre ... La pierre ronde sert de bouillotte pour le lit.

Je fais régulièrement ce dessert dans ce petit fourneau, pierre ollaire et métal. Ca marche avec des coings, des pommes, des poires, et je laisse le plat cuire tout le jour, à la chaleur du feu.

Dans un petit plat résistant au four, déposer des fruits coupés en lamelles, arroser avec le jus d'une orange et 1 dl de sirop de sureau. Parsemer de zestes d'orange et 2 c à soupe de sucre. Couvrir avec une feuille d'aluminium et oublier le plat quelques heures dans le fourneau.


Après une séance de sculpture de neige, c'est divin pour se réchauffer ...






7 commentaires:

Sweet Faery a dit…

Merci pour ces jolies photos et l'article ! Je craque pour tout ce qui est à l'ancienne...

mamapasta a dit…

ça c'est une jolie bonne femme de neige, je ne connaissais pas ce genre de chauffage monolithique; à dos d'homme avec la pente , c'est un boulot de titan!

Claude-Olivier Marti a dit…

quelle sculpture ;) pour le riz Venere, tu le trouves a la Coop, c'est un produit de la gamme Finefood!

Emy a dit…

j'adore la cuisine au naturel. j'ai mis un lien vers ton site sur mon blog culinaire. Bonne continuation

Adrienne a dit…

je découvre votre blog et je crois que j'y reviendrai! je cuisine moi aussi les bonnes herbes du jardin sauvage et du bois d'à côté (j'ai cueilli aujourd'hui mon premier ail des ours miam)

Françoise a dit…

La valais est une région magnifique mon frère est partie vivre à Martigny, et moi je suis à Bordeaux, c'est loin mais j'ai put y allez il y a deux ans, j'ai était conquise.

Camille a dit…

Qu'est-ce que tu me donnes envie de monter au mayen! De déguster une tarte aux pommes, devant le feu, avec une bonne tasse de thé...
En tout cas, rien n'existe d'aussi efficace que le pierre ollaire pour chauffer. Bises